Le bureau national réuni en décembre 2022 a réélu Vincent Bimbard à la présidence de l’Association nationale des ingénieurs et ingénieurs en chef territoriaux de France (AITF). La moitié des présidents de région sont de nouveaux élus, ce qui témoigne d’un renouvellement des structures.  

C’est une réélection, mais elle a le goût du neuf. Vincent Bimbard a été élu à la présidence de l’Association des ingénieurs et ingénieurs en chef territoriaux de France (AITF), le 9 décembre 2022, à l’unanimité du bureau, pour un deuxième mandat. Il était président de l’association depuis le 1er janvier 2022, suite à la démission d’Emmanuelle Lointier. Ingénieur en chef hors classe, il est actuellement directeur des pôles Déchets et Cycle de l’eau de Montpellier métropole.

« Le CA est rajeuni »

Ce nouveau mandat s’accompagne d’un renouvellement profond des structures de l’association. “La moitié du conseil d’administration (CA) est renouvelé, c’est-à-dire que dix des vingt présidents de région sont élus pour la première fois. Une nouvelle dynamique est lancée”, se réjouit Vincent Bimbard. “Le CA est rajeuni, car les nouveaux présidents de région ont entre 40 et 50 ans. Malheureusement, il y a moins de femmes”. 

Toutes les décisions ont été votées à l’unanimité. L’AITF va donc promouvoir les métiers des ingénieurs territoriaux, pour faire face à la perte d’attractivité de la fonction publique territoriale, en présentant les 120 métiers dans les écoles d’ingénieurs et les masters. Une vice-présidence à l’attractivité des métiers a d’ailleurs été créée et confiée à Laurent Argueyrolles, directeur général adjoint à la ville et agglo de Tulles (Corrèze). “Les collectivités risquent de manquer d’ingénierie, les élus y sont maintenant sensibilisés. Et pas seulement dans les métiers en tension comme le numérique, mais aussi la voirie, les déchets, les bâtiments, l’eau…”, indique Vincent Bimbard.  

Parmi les autres projets votés : des actions en faveur des sections régionales de l’AITF (journées d’actualité, réseau…), le lancement d’une réflexion sur le périmètre des groupes de travail (confiée à Martin Dizière, DGST du Haillan (Gironde), poursuivre la politique de partenariats (confiée à Pascale Verne, désormais conseillère spéciale auprès de la présidence).